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On vous dit tout sur les bienfaits de l'élevage!

Contrairement aux idées reçues, l'élevage non-intensif de façon générale peut être une réponse à la transition agroécologique.
Dans cette documentation, nous aborderons plus spécifiquement l'exemple de la viande bio et de ce qu'elle apporte comme garanties.
Dans l'onglet publications vous pourrez retrouver nos infographies et documents sur la thématique.

L'élevage Bio : de multiples atouts

Une cohérence agronomique à l'échelle de la ferme

 

Les cycles naturels (cf schéma simplifié à droite créé par Interbev) reposent sur un étroit équilibre entre toutes les espèces. En agronomie c’est le même principe : les animaux produisent des déjections, qui se décomposent et nourrissent les sols. Cette matière organique entretient leur fertilité, tout comme le fumier produit en hiver (enrichissement en éléments nutritifs). En retour, les plantes poussent et sont consommées soit par l’homme, soit par l’animal.

 

Les animaux présentent l’avantage de pouvoir valoriser des espèces végétales cultivées que nous, êtres humains, ne pouvons pas consommer. Et ces plantes sont importantes car elles participent naturellement à enrichir les sols, à maintenir une biodiversité dans les champs, et à stocker azote et  carbone pour la culture suivante.

Ainsi, le végétal et l’animal sont étroitement liés et participent à l’équilibre agronomique du système de production. Il s’agit, sur une ferme, de reproduire un cycle de la matière organique, comme cela se passe dans un écosystème, assurant son autonomie et sa durabilité. En effet, avec l’élevage, l’éleveur limite ses achats d’engrais à l’extérieur et peut mieux gérer ce qu’il apporte à son sol.

Sans l’élevage l’agriculture biologique aurait du mal à exister…

 

Les prairies : des milieux aux multiples facettes

Il faut majoritairement de l’herbe pour nourrir les ruminants (vaches, brebis). Les prairies sont donc le milieu principal dans lequel ils évoluent.

 

Ces milieux présentent de nombreux atouts pour l’environnement :

  • Elles stockent du carbone de l’air dans le sol afin qu’il soit réutilisable par les plantes pour accomplir la photosynthèse et se développer ;

  • Elles constituent un moyen de lutte contre les incendies et les inondations. En étant des milieux ouverts, la propagation du feu est plus difficile, et elles peuvent absorber l’eau et la filtrer pour qu’elle alimente les nappes phréatiques souterraines ;

  • Ce sont des puits de biodiversité : les sols ne sont pas travaillés et les microorganismes peuvent s’y développer. Ce sont aussi des habitats pour des plus gros animaux, du gibier, des insectes.... Les haies et les arbres champêtres contribuent à apporter plus de diversité faunistique et floristique ;

  • Elles constituent un attrait et présentent un intérêt paysager dans beaucoup de régions typiques.

L’élevage reste attractif

De l’animal à la viande, de nombreuses étapes sont nécessaires. Pour les réaliser de nombreux opérateurs sont mobilisés : l’élevage et les métiers entourant la production (vétérinaire, conseiller technique agricole, fabricant d’aliments…), l’abattage, la découpe, la commercialisation, les services de contrôles... Soit autant d’emplois autour de cette production, participant à la vie rurale et aux activités du territoire.

De plus, les animaux attirent les enfants et adultes et participent à l’agro-tourisme.

Un apport nutritionnel qu’on ne retrouve pas ailleurs

On entend souvent que les légumineuses telles que la lentille, le pois, les fèves peuvent se substituer à la consommation de viande mais pour avoir les mêmes effets nutritionnels, il faudrait en consommer en grosses quantités.

De plus, les protéines présentes au sein des viandes restent différentes de celles des végétaux et conservent des propriétés spécifiques (6 articles scientifiques parue dans Annals of Internal Medicine ici).

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On vous explique les garanties
de la viande bio

Un lien au sol d’au moins 60% et bientôt 70%, quezaco ?

Nous parlions plus haut de l’autonomie des fermes et leur capacité à nourrir les animaux présents sur l’exploitation. En bio le cahier des charges exige que 60% de l’alimentation soit produite sur la ferme (ou exploitations voisines si cela est impossible) afin de limiter les achats extérieurs de produits, et que l’éleveur ait une meilleure maitrise des apports nutritionnels de ses bêtes.

Les groupements de Forébio : des animaux en bonne santé et « heureux », ce sont aussi des animaux bien nourris et bien soignés. Aujourd’hui, si le règlement bio impose un certain pourcentage de production d’aliments sur la ferme, les groupements Forébio vont plus loin et visent l’autonomie. Cela est plus ou moins facile selon les espèces. Par exemple, les vaches étant des ruminants, il est logique qu’elles pâturent pour valoriser l’herbe. Les vaches Biolait passent ainsi 10 mois de l’année à l’extérieur. L’avantage, c’est que les apports en aliments « transformés » sont limités et l’impact carbone également. De plus, pour d’autres espèces comme la volaille, qui ont des besoins plus spécifiques, les groupements réalisent des tests pour optimiser l’alimentation et tendre vers des aliments 100% bio origine France. L’idée est d’avoir tout le cycle de production en Agriculture Biologique et en France : de la plante qui nourrit l’animal, à l’animal qui via ses excréments permet de nourrir le sol.

Une attention et des principes à respecter pour favoriser le bien-être animal

 

Le cahier des charges bio est attentif à ce que les animaux soient élevés dans des conditions décentes et qu’ils puissent exprimer leur comportement naturel le plus possible. Tous les actes de souffrance potentiels doivent être réduits et évités. Cela passe par des obligations sur les bâtiments : conditions d’aération, d’éclairage, de chauffage, d’isolations suffisantes. En intérieur et extérieur une surface minimum est exigée en fonction de la race et du nombre d’animaux. L’accès à l’extérieur est obligatoire dès que les conditions le permettent.

 

Les animaux sont abattus après un âge minimal de vie. Les pratiques réalisées sur les animaux ont toujours pour objectif de répondre à leur bien-être.

 

A forébio : pour en témoigner certains de nos groupements ont réalisé des supports explicatifs : Biolait, collecteur de lait bio en France, Unebio, groupement d’éleveurs de bovins, ovins et porcs bio en France et Volaille Bio de l’Ouest, groupement d’éleveurs de volailles de chair, illustrent bien ces écrits par des témoignages d’éleveurs disponibles sur leur site internet (Biolait : https://www.youtube.com/watch?v=XeVhOKpkllE , Unebio : http://www.unebio.fr/qui-sommes-nous/nos-videos/ , VBO : https://www.coopvbo.fr/ ).

 

Au sein de son cahier des charges Biodirect, groupement de producteurs de porcs bio, a toujours interdit le recours aux caillebotis et privilégié l’élevage en extérieur ou sur paille pour permettre aux animaux d’avoir suffisamment d’espace et de confort. De la même façon, les éleveurs de volailles de VBO mettent en place des aires de parcours libres et larges (deux fois moins denses que ce que préconise le cahier des charges européen), ombragées, constituées de végétaux diversifiés pour permettre aux poulets de s’ébattre et de courir comme bon leur semble pendant 40 à 60 jours. En exprimant leur comportement naturel, les poules ne sont pas stressées, une garantie de qualité gustative.

 

Une nourriture saine et bio

 

Les animaux sont nourris à base de fourrages, herbe, aliments transformés bio, donc produits sans pesticides et sans OGM. Les hormones de croissance sont prohibées.

 

Les jeunes animaux sont nourris avec le lait maternel pendant une durée minimale aussi.

 

Traitement médical

 

L’observation par l’éleveur est privilégiée pour détecter les maladies. L’utilisation d’antibiotiques ou autre traitement de synthèse doit se faire qu’en cas exceptionnel mettant en jeu la vie de l’animal. La médecine douce, préventive plutôt que curative à base d’homéopathie est privilégiée.

 

A Forébio : Au niveau des traitements médicaux apportés, les groupements de Forébio limitent autant que possible l’usage des antibiotiques et privilégient l’observation et la prévention du troupeau. Lann Bodiguen, groupement de producteurs en poules pondeuses, utilise seulement la médecine douce pour soigner les bêtes.

Enfin à Forébio on se distingue surtout par des fermes 100% bio :

 nos producteurs sont convaincus par le modèle de développement du bio et que cela apporte plus de cohérence dans le système agricole et moins de risques de contamination.

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