
En tant qu’adhérent de Forébio et Président de l'Union des Fermes Bio, Claude Choux a fait forte impression lors des Assises de la bio le 14 novembre dernier à Paris. Participant à la table ronde sur les avancées de la loi EGALIM, Claude a souhaité rappeler quelques principes essentiels partagés par les membres de la fédération :
- L’importance d'opter pour une approche des coûts de production sur une rotation et non pas sur une culture donnée, pour tenir compte des contraintes agronomiques auxquelles font face les producteurs bio ;
- Tendre vers une bio audacieuse qui prenne en compte les volets sociaux (le partage plutôt que le côté égoïste), sociétaux, environnementaux et pas simplement se contenter de pratiques conventionnelles sans pesticides. Cela fait écho au discours de la FNAB qui voudrait voir s’adosser le Commerce Equitable à la bio de demain ;
- Répartir les impacts des aléas climatiques tout au long des filières et ne pas laisser les producteurs seuls à assumer ;
- Déformater les nouveaux arrivants sur le secteur des mauvaises habitudes du conventionnel et penser à la logique du système en bio. Changer de paradigme, le prix est haut dans l’inconscient collectif, mais de quel prix parle-t-on ? Ne pas succomber à la tentation de la baisse des prix ; des à-coups dans les filières il y en a (l’exemple du lait), mais la question n’est pas de baisser les prix, mais plutôt celle des conversions sur la durée, pour continuer à avoir du lait bio demain;
- Encourager de façon intelligente et structurante les conversions en les conditionnant à la mise en place de contrats de commercialisation derrière;
- Que la loi encadre la "cupidité du système économique" actuel notamment via la mise en place de contrôles réguliers.