Catégorie : Nos filières

  • Baisse du budget de l’Agence Bio : un coup dur pour les filières biologiques dans un contexte de relance

    Baisse du budget de l’Agence Bio : un coup dur pour les filières biologiques dans un contexte de relance

    Communiqué de presse FOREBIO – SYNABIO

    Paris, le 21 mai 2025. Les annonces de diminution du budget de fonctionnement de l’Agence Bio ainsi que la baisse de dotation du Fonds Avenir Bio (l’ensemble pour un total de 15 Millions d’euros) est une douche froide pour les acteurs économiques des filières biologiques qui commencent à voir une légère reprise de la consommation après plus de 3 ans de crise.

    La  campagne de communication de l’Agence bio « C’est bio la France ! » : outil indispensable pour relancer la consommation

    Alors que la filière biologique se relève d’une crise sans précédent – marquée par une baisse de la consommation, une baisse des surfaces cultivées et des déconversions d’exploitations, la baisse des budgets de l’Agence Bio, principal outil de communication et de structuration du secteur, apparaît comme une décision incompréhensible. Cette annonce intervient alors même que la campagne nationale « C’est bio la France ! », lancée par l’Agence Bio, mobilise de manière inédite l’ensemble des acteurs de la filière pour relancer la consommation de produits biologiques.

    Le Fonds Avenir Bio : outil indispensable pour relancer et consolider les filières

    Depuis sa création en 2008, le Fonds Avenir Bio s’est imposé comme un outil stratégique pour les PME (entreprises et organisations économiques de producteurs) engagées dans la valorisation de la production biologique d’origine française, contribuant ainsi à la souveraineté alimentaire et au dynamisme des territoires. Ce fonds a permis de financer plus de 350 projets visant à :

    • Accompagner le développement et la structuration de nouvelles filières de production biologique ;
    • Créer et développer des outils de transformation assurant des débouchés pour des productions nationales de qualité.

    L’effet de levier du Fonds Avenir Bio est notable : en moyenne, les opérateurs économiques mobilisent trois fois le montant des fonds perçus, grâce à des prêts bancaires et des investissements privés, et souvent davantage.

    Cependant, la réduction drastique du budget annoncée, passant de 18 millions d’euros en 2024 à 8,6 millions d’euros en 2025, met en péril de nombreux projets émergents essentiels à la consolidation des filières biologiques. Cette baisse compromet des initiatives telles que la rénovation d’outils de collecte, la modernisation d’unités de transformation pour améliorer la compétitivité, et le développement de gammes de produits destinées à la restauration hors domicile, facilitant ainsi l’atteinte des objectifs de la loi EGALIM.

    Dans un contexte de sortie de crise, il est impératif que les montants alloués dans le cadre de l’appel à projets 2025 soient à la hauteur des enjeux, afin de permettre aux acteurs économiques de relancer leurs activités et de consolider les filières biologiques françaises.

    Quelques exemples de projets soutenus par le FAB : 

    • Le Fonds Avenir Bio a joué un rôle primordial à un moment clé pour le développement de Bio&Lo. Notre projet repose sur le financement par nos agriculteurs partenaires d’un investissement conséquent dans une micro laiterie. Grâce au Fond nous avons pu sécuriser les investissements des premières fermes partenaires. Le fond a donc eu un rôle d’amorçage pour embarquer dans notre aventure les premières fermes et donner ainsi envie aux suivantes de nous  rejoindre. Christophe Audouin, dirigeant de Bio&Lo. 
    • Avena Bio est un exemple réussi de structuration de filière permis par le Fond Avenir Bio : « Issue d’un partenariat entre 3 coopératives céréalières Bio, 2 transformateurs de céréales et un distributeur spécialisé, la SAS a investi dans une unité de floconnage de céréales Bio et ainsi pu relocaliser en France cette activité de transformation et valoriser localement la production du Grand Est. Sans le financement du FAB permettant un apport correspondant à 10% des investissements, ce projet n’aurait pas vu le jour ». Julien Bourgeois, Vice-président de la COCEBI.
    • « Nous avons mis en place une filière graines de courges origine France avec un groupe de 9 agriculteurs en CUMA qui assument l’achat du matériel de récolte très spécifique et ECOLIENCE qui assume le matériel de lavage et séchage des graines. Ce projet permet de produire sur le territoire des graines qui à ce jour sont beaucoup importées d’Autriche ou de Chine. Nous envisageons 200 ha la première année pour atteindre plus de 500 ha à 5 ans. Le Fonds Avenir Bio est déterminant dans l’équilibre du montage financier qui a été réalisé. Le désengagement brutal de la parole de l’État est un très mauvais signal pour les acteurs de la Bio » Frédéric Grünblatt, Président de Ecolience.

    Télécharger le communiqué de presse :

  • Reportage : élever des porcs mâles non castrés en agriculture biologique

    Reportage : élever des porcs mâles non castrés en agriculture biologique

    Merci à la station expérimentale bio INRAE PORGANIC, qui a accueilli le tournage.

    Retrouvez l’intégralité des ressources produites dans le cadre du projet sur : https://www.produire-bio.fr/articles-pratiques/alternatives-a-la-castration-des-porcelets-en-bio-projet-casdar-farinelli/

  • Publication de l’Observatoire 2023 des Viandes Bio

    Publication de l’Observatoire 2023 des Viandes Bio

    Interbev a récemment publié l’observatoire des viandes Bio qui fait le bilan de l’année écoulée sur la production et consommation de viandes Bio.

    Quelques chiffres-clés pour l’année 2023 :

    • En 2023, la production d’animaux biologiques a reculé de 18%, conséquence d’un repli de la consommation de viandes Bio (-17% depuis 2019, tous circuits confondu.

    • La production de viande bovine affiche une baisse de 14% par rapport à 2022. En cause, la réduction du nombre d’animaux dans les cheptels, des arrêts d’exploitations, ou la réaffectation des bovins bio vers le conventionnel (dans un contexte de prix élevé sur les gros bovins bio allaitants)
    • Concernant la viande ovine, les abatages ont diminué de 12% malgré une augmentation du cheptel de brebis viande de +3.3%. Le manque de débouchés justifie cet écart avec un flux d’agneaux bio réaffecté au conventionnel.

    • La viande porcine affiche le plus gros recul, avec une baisse de 23% des abattages versus l’année 2022, conséquence de la baisse de la consommation de viande et charcuterie Bio. Le nombre d’élevages de truies Bio a reculé de 7.6% (deuxième année consécutive de baisse). Comme l’indique le communiqué de presse : « Le marché du porc bio se situe désormais à des niveaux comparables à ceux de 2017/2018, reflétant un retour en arrière dans la croissance de la filière. »

    L’ensemble du bilan est disponible dans le Communiqué de Presse :

  • Alternatives à la castration des porcs Bio : projet CASDAR FARINELLI

    Alternatives à la castration des porcs Bio : projet CASDAR FARINELLI

    FOREBIO a participé à deux conférences en septembre (au SPACE et lors de Tech&Bio) visant à présenter les résultats du CASDAR FARINELLI (projet dans lequel BIODIRECT et UNEBIO sont partenaires).

    Les nouveaux livrables du projet sont disponibles sur le site Produire Bio :

    • un guide d’auto-diagnostique à destination des éleveurs et techniciens souhaitant évaluer la faisabilité d’élever des porcs mâles entiers

    • des fiches avec des recommandations techniques pour l’élevage de porcs

    Les premiers résultats concernant la valorisation des porcs mâles entiers sont disponibles auprès d’Antoine Roinsard, et seront diffusés largement à partir de la fin de l’année. 

  • Sarrasin bio français, une filière menacée

    Sarrasin bio français, une filière menacée

    14/09/2023

    C’est la rentrée, et comme chaque année depuis 4 ans, les producteurs de céréales biologiques craignent de perdre leurs récoltes de sarrasin.

    La raison : l’exposition aux herbicides très volatiles comme le prosulfocarbe, 2ème herbicide le plus vendu en France après le glyphosate pour les céréales non bio (pour mieux comprendre, relire notre article de 2021).

    La volatilité de ces produits rend impossible de savoir d’où vient la contamination et par conséquent impossible de retracer la responsabilité juridique, laissant les producteurs bio sans solution d’indemnisation avec des récoltes contaminées et donc détruites.

    Nous évaluons le manque à gagner pour les producteurs de sarrasin Bio à plus d’un demi-million d’euros !

    Aux côtés de la FNAB, nous demandons la création d’un fonds d’indemnisation pour les agriculteurs/trices bio, victimes économiques des contaminations.

  • Les groupements de producteurs de porc 100% BIO n’attendent pas !

    Les groupements de producteurs de porc 100% BIO n’attendent pas !

    Paris, le 26 juillet 2023. FOREBio alerte depuis plusieurs mois les pouvoirs publics sur la situation critique des groupements de producteurs de porc 100% Bio.

    Ces derniers mettent tout en œuvre pour relancer la demande (opérations commerciales, partenariats, investissements, etc.). Mais ces mesures et la hausse du coût alimentaire ont engendré des pertes (hors quotas) de 4,21 Mi€ sur 2022 et 4,78 Mi€ au premier semestre 2023, supportées directement par les groupements et les producteurs adhérents.

  • Toujours pas de tomates Bio en hiver !

    Toujours pas de tomates Bio en hiver !

    Paris, le 12 juillet 2023

    Le Comité national de l’Agriculture Biologique (CNAB) a pris acte de la ré-autorisation en Bio de commercialiser sans restriction des légumes issus de serres chauffées en hiver. Cela fait suite à une décision du Conseil d’Etat du 28 juin 2023, qui donne satisfaction à un recours de Légumes de France et FelCoop.

    Pour nos producteurs, c’est du bon sens, pas d’utilisation de serres chauffées en Bio !

    Afin de ne pas dégrader le bilan carbone de la production de légumes Bio et de miser sur la complémentarité entre régions du Sud et régions du Nord, FOREBio se positionne avec ses partenaires contre la décision du Conseil d’Etat dans un communiqué de presse.

    Pour télécharger le communiqué de presse FOREBio – FNAB – SYNABIO – Synadis BIO :

  • Belle croissance du réseau spécialisé bio tiré notamment par les ventes de fruits et légumes

    Belle croissance du réseau spécialisé bio tiré notamment par les ventes de fruits et légumes

    Le Synadis Bio et FOREBio viennent de publier un Communiqué de presse pour faire le bilan de l’année 2020 sur la filière fruits et légumes Bio.

    Les effets du confinement se seront faits sentir positivement puisque la consommation a été tirée vers le haut à chaque fois (plus de repas « faits maison ») !

    Les magasins spécialisés enregistrent ainsi une croissance globale de +10% tous produits confondus en 2020, tandis que les groupements Fruits & Légumes de Forébio marquent l’année avec +21%. Les raisons d’une telle réussite résident principalement dans la mise en place de contrats pluriannuels, la régionalisation des flux de marchandises et des relations de confiance entre acheteurs et vendeurs.

    Cette première publication marque aussi le pas pour le démarrage d’un partenariat plus formalisé avec les groupements de producteurs 100% bio et le réseau de magasins spécialisés.

  • Des fruits et légumes sains et naturels

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    En Décembre nous publiions notre Manifeste "pour un projet alimentaire bio équilibré et respectueux des Hommes et de la Terre", document rassemblant l'ensemble des valeurs que nous portons à Forébio.

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    Afin d'illustrer pour concrètement ce que cela signifie nous avons créé des infographies sur chaque filière; la première concerne les fruits et légumes et les engagements collectifs de nos cinq groupements. Venez la découvrir ici:

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  • La qualité des productions et des viandes bio

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    Nous faisons le point sur la façon dont le marché de la viande bio a évolué ces dernières années et comment nos groupements ont réussi à s'adapter malgré une demande qui progressait moins vite. Les témoignages des professionnels mettent en lumière leurs motivations et les mesures mises en place pour valoriser la viande dans tous les circuits de distribution.

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