Catégorie : Actualité FOREBio

  • Le nouveau plan de soutien à l’agriculture Bio validé par la Commission Européenne

    Le nouveau plan de soutien à l’agriculture Bio validé par la Commission Européenne

    Ce vendredi 08 mars 2024, la Commission Européenne a validé le nouveau plan de soutien de à l’Agriculture Biologique annoncé lors du Salon de l’Agriculture par Marc Fesneau.

    Demandé par FOREBio depuis plusieurs semaines, un nouveau plan d’aide de 90mio€ va être accordé aux filières Bio.

    Le guichet pour la télédéclaration sera ouvert le 25 mars sur la plateforme FranceAgriMer.

    L’aide compensera jusqu’à 50% de la perte d’EBE. Elle comporte un plafond fixé à 30 000 euros par exploitation, excepté pour les jeunes agriculteurs et nouveaux installées pour lesquels le plafond pourra atteindre 40 000 euros.

    Quels sont les critères d’éligibilité ?

    • Etre spécialisé en Agriculture Biologique : les exploitations agricoles doivent être spécialisées 100% en agriculture bio (et/ou en conversion) ou être spécialisées à plus de 85% en agriculture bio.

    • Avoir subi une dégradation de l’un des 2 indicateurs économiques suivants :

      • Une perte d’EBE en 2023/2024 supérieure ou égale à 20% par rapport à la moyenne des exercices comptables clôturés entre juin 2018 et mai 2020
      • Ou une perte de chiffre d’affaires en 2023/2024 supérieure ou égale à 20% sur l’exercice indemnisé par rapport à la moyenne des exercices comptables clôturés entre juin 2018 et mai 2020.

    Périodes de référence :

    Les dates de clôtures prises en compte vont de juin 2023 à mai 2024.

    Pour les exploitations qui clôturent en avril ou mai 2024, il devrait être possible de fournir un prévisionnel (à préciser quand la notice d’information sera publiée).

    A lire : le communiqué de presse du Ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire

    La notice d’information sera publiée sur FranceAgriMer très prochainement.

    Nous invitons vos adhérents à préparer leur dossier le plus tôt possible pour déposer leur dossier à temps sur la plate-forme.

  • Loi de finances 2024 : les députés doivent préserver les filières bio françaises !

    Loi de finances 2024 : les députés doivent préserver les filières bio françaises !

    Paris, le 06/11/2023.

     

    Alors que l’Assemblée nationale examine le volet agriculture du projet de loi de finances 2024, nous appelons les députés et le gouvernement à apporter leur soutien à l’agriculture biologique en débloquant une aide d’urgence pour la filière biologique de 271 millions d’euros.

    Ce montant correspondant aux pertes prévisionnelles de la filière sur l’année 2023.

    Retrouvez le communiqué de presse ci-dessous :

     

  • Projet de Loi de Finances : l’Etat doit soutenir tous les maillons des filières bio

    Projet de Loi de Finances : l’Etat doit soutenir tous les maillons des filières bio

    Paris, le 19/10/2023

    Sous l’impulsion de Sandrine Le Feur, députée Renaissance du Finistère, La Coopération Agricole, le Syndicat National des Entreprises Agroalimentaires Bio et la Fédération des organisations économiques 100% Bio (FOREBio), acteurs économiques représentatifs du secteur bio, ont tenu hier matin une réunion avec une délégation de quinze députés de la majorité. L’objectif était de sensibiliser les parlementaires à la crise actuelle touchant l’ensemble de la filière bio, de l’amont à l’aval.

    Dans un contexte marqué par une forte inflation impactant considérablement la consommation de produits bio, les acteurs économiques ont présenté la réalité de la situation et formulé des propositions de mesures d’urgence dans le cadre du projet de loi de Finances pour l’année 2024.

    Alors que des risques de dé-conversion pèsent sur les fermes Bio françaises, menaçant l’objectif de développement des surfaces inscrit dans la Planification Ecologique (21% de SAU Bio en 2030 vs 10,7% fin 2022), nos organisations ont chiffré un plan d’aides d’urgence pour sauvegarder le tissu productif et renouer avec l’attractivité des filières bio qui se traduit par les propositions d’amendements suivantes :

    271 millions d’euros d’aides d’urgence aux filières bio correspondant au chiffrage des pertes 2023 réalisé par nos organisations : perte de valeur lors du déclassement en conventionnel, surcoûts de stockage, export bradé, hausses des charges… ;

    50 millions d’euros pour accompagner les communes moyennes à l’introduction de produits bio dans les cantines et atteindre les objectifs de la loi EGALIM (20 % de produits bio en restauration collective en 2022 vs seulement 6,6 % à fin 2021) ;

    5 millions d’euros supplémentaires par an pour la communication de l’Agence Bio afin de réaffirmer massivement et régulièrement les atouts de la bio pour relancer la consommation.

     

    Ces dispositifs immédiats permettront de préserver le potentiel de production et de transformation de produits biologiques en France, condition essentielle pour bâtir l’avenir de la bio dans notre pays. Ils s’inscrivent en complémentarité des mesures de soutien adoptées par le Gouvernement ces derniers mois et du travail en cours pour un Plan Bio 2027 ambitieux.

    Nous appelons l’ensemble des députés à soutenir ces amendements pour la pérennisation des agriculteur.rice.s, coopératives, groupements de producteurs, et entreprises pleinement engagés dans les transitions agricoles et alimentaires au travers de leurs activités Bio.

     

    Pour télécharger le communiqué de Presse :

  • Sarrasin bio français, une filière menacée

    Sarrasin bio français, une filière menacée

    14/09/2023

    C’est la rentrée, et comme chaque année depuis 4 ans, les producteurs de céréales biologiques craignent de perdre leurs récoltes de sarrasin.

    La raison : l’exposition aux herbicides très volatiles comme le prosulfocarbe, 2ème herbicide le plus vendu en France après le glyphosate pour les céréales non bio (pour mieux comprendre, relire notre article de 2021).

    La volatilité de ces produits rend impossible de savoir d’où vient la contamination et par conséquent impossible de retracer la responsabilité juridique, laissant les producteurs bio sans solution d’indemnisation avec des récoltes contaminées et donc détruites.

    Nous évaluons le manque à gagner pour les producteurs de sarrasin Bio à plus d’un demi-million d’euros !

    Aux côtés de la FNAB, nous demandons la création d’un fonds d’indemnisation pour les agriculteurs/trices bio, victimes économiques des contaminations.

  • Nouveaux OGM : la bio en danger

    Nouveaux OGM : la bio en danger

    Paris, le 01/08/2023

    Le 5 juillet 2023, la Commission européenne a annoncé vouloir supprimer la traçabilité des OGM issus de « nouvelles techniques génomiques » et l’étiquetage des aliments issus de ces OGM.

    Les consommateurs perdront en conséquence leur droit à l’information et leur liberté de choisir une alimentation bio et sans OGM.

    Pour lire l’intégralité du Communiqué de Presse :

  • Les groupements de producteurs de porc 100% BIO n’attendent pas !

    Les groupements de producteurs de porc 100% BIO n’attendent pas !

    Paris, le 26 juillet 2023. FOREBio alerte depuis plusieurs mois les pouvoirs publics sur la situation critique des groupements de producteurs de porc 100% Bio.

    Ces derniers mettent tout en œuvre pour relancer la demande (opérations commerciales, partenariats, investissements, etc.). Mais ces mesures et la hausse du coût alimentaire ont engendré des pertes (hors quotas) de 4,21 Mi€ sur 2022 et 4,78 Mi€ au premier semestre 2023, supportées directement par les groupements et les producteurs adhérents.

  • Toujours pas de tomates Bio en hiver !

    Toujours pas de tomates Bio en hiver !

    Paris, le 12 juillet 2023

    Le Comité national de l’Agriculture Biologique (CNAB) a pris acte de la ré-autorisation en Bio de commercialiser sans restriction des légumes issus de serres chauffées en hiver. Cela fait suite à une décision du Conseil d’Etat du 28 juin 2023, qui donne satisfaction à un recours de Légumes de France et FelCoop.

    Pour nos producteurs, c’est du bon sens, pas d’utilisation de serres chauffées en Bio !

    Afin de ne pas dégrader le bilan carbone de la production de légumes Bio et de miser sur la complémentarité entre régions du Sud et régions du Nord, FOREBio se positionne avec ses partenaires contre la décision du Conseil d’Etat dans un communiqué de presse.

    Pour télécharger le communiqué de presse FOREBio – FNAB – SYNABIO – Synadis BIO :

  • Plan Bio, une deuxième mi-temps qui appelle les prolongations

    Plan Bio, une deuxième mi-temps qui appelle les prolongations

    Paris, le 17/05/2023

    Les annonces de Marc Fesneau en soutien à l’agriculture biologique sont accueillies positivement par nos structures. Cependant, les montants annoncés sont en-deçà des besoins chiffrés depuis un an. Nous attendons donc le troisième volet du plan de soutien à la Bio, que nous espérons plus structurel. Nous nous tenons à la disposition du Ministère pour y travailler.

    Pour télécharger notre communiqué de presse FOREBio – FNAB – SYNABIO :

     

  • Le gouvernement méprise les filières Bio

    Le gouvernement méprise les filières Bio

    Paris, le 28/02/2023

    Une semaine après le rendez-vous des représentants des filières bio et des interprofessions avec le cabinet du Ministre de l’agriculture, les seules annonces ont été faites en catimini et sont loin de répondre aux attentes : 10 millions d’euros, soit 166 € par ferme (environ 58 000 fermes).

    Les seules filières Lait, Porc, Fruits & Légumes Bio nécessiteraient une aide de 150mio€

    Communiqué de presse (FOREBio / FNAB / Confédération Paysanne / Synabio) : le gouvernement méprise la Bio

    Communiqué de presse de la Maison de la Bio – Filière bio & Salon de l’Agriculture : face à l’indifférence du Gouvernement pour la filière bio, La Maison de la Bio demande une aide de 300 millions d’euros !

  • La France en passe d’abandonner sa filière Bio.

    La France en passe d’abandonner sa filière Bio.

    Paris, le 23/02/2023

    Mardi soir, à quelques jours de l’ouverture du salon de l’agriculture, le cabinet du Ministre Marc Fesneau recevait les filières biologiques au grand complet. Cette réunion, que le Ministre n’a pas daigné honorer de sa présence, est le point d’orgue d’un an de discussions sur le soutien que l’Etat devrait apporter aux filières biologiques pour qu’elles surmontent la période de contraction du marché débutée en 2021. La conclusion est limpide et malheureuse : malgré l’objectif de presque doubler les surfaces bio en 5 ans, le soutien gouvernemental tant espéré ne vient pas.

    En France les filières agricoles biologiques sont les seules qui ne méritent pas d’être soutenues !

    Les acteurs de la bio n’ont eu de cesse depuis un an de devoir démontrer la réalité des difficultés, de les chiffrer, de proposer des mesures de soutien adaptées à chaque production. Pour obtenir toujours la même réponse : l’Etat français ne peut rien ! « Nous sommes en colère de nous être faits balader de bureau en bureau pour nous entendre dire que nous ne répondons jamais assez bien aux critères » explique Philippe Camburet, président de la FNAB.

    Selon Mathieu Lancry (Président de FOREBio), « C’est la première fois que les filières bio demandent un accompagnement exceptionnel via des aides directes conjoncturelles. Nous avons un sentiment d’abandon de la part des pouvoirs publics qui laissent les structures économiques gérer seules les baisses de volumes, dans un contexte où nos collègues en conventionnel bénéficient régulièrement de plans d’aides (betteraves, porc, vin) ».

    Rappelons-le, la Bio c’est 60 000 fermes (soit 10% de surfaces préservées de l’utilisation de pesticides de synthèse), 30 000 entreprises, 200 000 emplois dont 150 000 non délocalisables et plus de 13 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

    La France prend le chemin inverse de son voisin allemand

    Pendant que la France laisse les filières bio s’enfoncer dans la crise sans réagir, l’Allemagne adopte son nouveau plan bio avec une ambition de 30% de surfaces en 2030, 30% du budget de la recherche soit 35 millions d’euros et un engagement à financer l’aide au maintien dans les régions qui ne le feraient pas.

    « Les agriculteurs, les transformateurs et les distributeurs se sont engagés depuis des années pour développer des filières bio en France. Ne pas les soutenir dans cette phase de tension serait un terrible gâchis, et une occasion ratée pour la transition écologique », alerte Didier Perreol, président du Synabio.

    Les acteurs de la Bio demandent que la France agisse enfin en :

    • Adoptant une aide d’urgence 2023 pour les fermes et pour les acteurs des filières
    • Revalorisant le soutien sur le moyen terme avec un rebasculement dès 2023 des surplus PAC prévus sur les enveloppes conversion* vers l’éco-régime bio
    • Rendant contraignant l‘objectif de 20% de bio en RHD avant la fin de quinquennat
    • Engageant tous les acteurs agricoles et gouvernementaux dans la campagne de communication de l’Agence Bio #BioRéflexe

     

    * La conversion a fortement ralenti en 2022, les enveloppes ayant été calibrées sur l’ancienne dynamique, un reliquat conséquent va apparaître chaque année.